Côte d’Ivoire : Une deuxième ligne pour le métro d’Abidjan envisagée

Les autorités ivoiriennes planchent sur un plan de réalisation de la 2ème ligne du métro d’Abidjan, a laissé entendre le mercredi 14 février le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, lors d’une conférence de presse bilan de la primature. Cette seconde ligne devrait relier la commune de Yopougon à celle de Bingerville.

Près de quatre mois après avoir lancé les travaux de la première ligne du métro d’Abidjan, le gouvernement ivoirien se projette déjà sur l’extension du réseau. Ce mercredi 14 février 2018, s’adressant à la presse au siège de la primature pour présenter son bilan, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a évoqué le projet d’une seconde ligne de métro dans la capitale du pays, insistant sur le fait que le gouvernement« travaille pour un plan de réalisation de la ligne 2 »
Alors que la ligne de 37,5 kilomètres déjà en construction reliera la commune d’Anyama au nord à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan en 50 minutes, s’arrêtant à 20 stations, la nouvelle ligne devrait relier deux communes populaires, à savoir celles de Yopougon et de Bingerville. Son plan de réalisation devrait être prêt dans les jours à venir.

Important projet structurant pour le pays, le Metro d’Abidjan permettra le transport, chaque jour, de plus de 500.000 Abidjanais, d’Anyama à Port-Bouët via sa première ligne. Il coûtera pour le pays un investissement de 1,4 milliard d’euros, soit environ 920 milliards de franc CFA, fruit d’un financement français ; « l’un des plus élevés que la France ait eu à faire dans sa coopération bilatérale aussi bien au niveau du Gouvernement qu’à celui de l’Agence Française de Développement et du Trésor français » indiquait en août dernier Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, de retour d’un voyage en France. Ce que confirmera trois mois plus tard, en novembre 2017, le président Emmanuel Macron en visite en Côte d’Ivoire pour prendre part au sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA). « La France vous a proposé une offre financière sans précédent. Avec 1,4 milliard d’euros, c’est l’effort le plus important que la France ait jamais réuni au démarrage d’un projet de transport urbain à l’étranger », avait déclaré le chef de l’Etat français.

 

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