Burkina Faso : Une attaque vise l’ambassade de France et l’Institut français à Ouagadougou

Une attaque à Ouagadougou au Burkina faso a visé ce vendredi 2 mars au matin l’ambassade de France et l’Institut français, a publié sur Facebook l’ambassade de France.  Selon un journaliste de l’AFP, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade. Des tirs nourris ont été entendu dans le secteur comprenant la Primature, l’ambassade de France, l’Institut français et l’état major.

L’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Jean-Marc Châtaigner a qualifié les événements à Ouagadougou d’attaque terroriste sur Twitter.  L’ambassadeur de France au Burkina Fasso appelle les français à la « prudence absolue » et à « rester dans un endroit sûr. »

Des journalistes et internautes ont posté sur les réseaux sociaux des photos de l’attaque, dont une montrant un panache de fumée après une explosion survenue à l’intérieur de l’état major des armées burkinabè, situé à environ un kilomètre de l’ambassade de France à Ouagadougou. L’ambassade des Etats-Unis a aussi « reçu des informations faisant état de tirs dans le centre-ville de Ouagadougou ».

Attaques récurrentes au Burkina Faso

Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso a essuyé ces dernières années plusieurs attaques djihadistes visant des cibles fréquentées par des occidentaux. Des attaques de groupes djihadistes contre des représentants de l’Etat (Gendarmerie, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.

Le 13 août 2017, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, l’Aziz Istanbul, sis sur la principale avenue de la capitale, faisant dix-neuf morts et vingt et un blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.

Le 15 janvier 2016, trente personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, furent tuées lors d’un raid djihadiste contre l’hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino, dans le centre de Ouagadougou. L’assaut donné par les forces burkinabées, soutenues par des militaires français, avait duré une douzaine d’heures, et l’attaque avait été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui l’attribue au groupe djihadiste Al-Mourabitoune.

 

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