Croissance: L’Afrique 2è région la plus rapide au monde

Théodore KOUADIO

Les économies africaines devraient même atteindre 3,4 % de croissance en moyenne en 2017 et 4,3 % en 2018, stimulées notamment par la demande intérieure croissante. En tout cas, c’est ce qui ressort de la présentation du rapport financier de l’Afrique en 2016 par des experts de la Banque Africaine de développement (Bad) au troisième jour des assemblées annuelles, à Ahmedabad en Inde.

Selon le document, en 2016, l’Afrique a, dans son ensemble, conservé sa place de 2e économie à la croissance la plus rapide au monde, derrière l’Asie du Sud. Cependant de grandes différences existent dans les performances nationales et sous-régionales en Afrique. Le rapport indique que l’Afrique de l’Est est la zone la plus performante avec une moyenne de croissance de 5,3 %, tirée par une forte performance en de l’Ethiopie, la Tanzanie et le Djibouti.

L’Afrique du Nord suit avec une croissance moyenne de 3,3% grâce à des recouvrements en Égypte (4,3%) et en Algérie (3,5%). L’Afrique australe vient en troisième position avec une moyenne de 1,1% en raison de la mauvaise performance de l’Afrique du Sud et de l’Angola, deux principaux exportateurs de produits de base dans la sous-région touchés par la sécheresse, les pannes de courant persistantes et les chocs de termes de l’échange défavorables. L’Afrique centrale suit avec une moyenne de 0,8% en raison des prix bas des produits de base. Cependant, la République centrafricaine et São Tomé et Príncipe ont amélioré leurs performances économiques. L’Afrique de l’Ouest ferme la marche avec une moyenne de 0,4% en dépit de bonnes performances de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Le Nigeria et l’Afrique du Sud représentent la part la plus importante du PIB de l’Afrique avec respectivement 29% et 19%.

Dans l’ensemble, les flux externes ralentissent. Le rapport indique que l’investissement étranger direct a légèrement augmenté pour atteindre 56,5 milliards de dollars américains en phase d’urbanisation croissante et que les villes croissent avec des marchés grand public davantage ciblés par les investisseurs étrangers. L’aide publique au développement (APD), qui reste la principale source de financement public, a diminué de 1,7%. Les transferts de fonds principalement par la diaspora africaine représentent une source de capitaux majeure pour les pays africains pour un total de 64,6 milliards de dollars EU en 2016, indique le rapport.

Un article de fratmat.info

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