Ebola refait surface à Aketi, en République Démocratique du Congo

Depuis le 22 avril, on dénombre déjà deux personnes mortes et neuf cas de fièvre hémorragique notifiés dans la zone de santé de Likati, en territoire d’Aketi, dans la province du Bas Uélé, au Nord-est de la RDC.

Dans une communication faite le 11 mai, le ministre congolais de la Santé publique, Oly Ilunga Kalenga précise que « des cinq échantillons de sang prélevés chez les cas suspects et analysés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) ce jeudi 11 mai 2017, un s’est révélé positif au virus Ebola sérotype Zaïre par RT-PCR. » C’est la huitième épidémie de ce terrible virus qui se déclare dans ce vaste pays de plus de 60 millions d’habitants. La dernière apparition d’Ebola en RDC date de 2014, et avait tué plus de 40 personnes. A ce jour, aucun traitement curatif n’est connu pour ce virus qui tue environ 90% des personnes infectées.  Cependant l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, citée par Associated Press, assure pouvoir mettre à disposition un vaccin expérimental pour contrer une épidémie sévère, dont 300 mille doses sont disponibles. Les premières équipes de spécialistes de la prise en charge de ce mal  sont attendues vendredi 12 et samedi 13 mai à Likati, le secteur touché, situé à plus de 1.300 kilomètres de la capitale Kinshasa et très difficile d’accès. Il borde la république Centrafricaine.

Le virus d’Ebola se transmet à l’homme par le contact du sang des animaux contaminés tels que les singes et la chauve souris. Le ministre de la santé publique congolais a appelé la population  à ne pas céder à la panique, car la RDC dispose de ressources humaines capables de faire face à ce virus qu’elles avaient contenu en deux semaines en 2014, alors que l’Afrique de l’ouest inexpérimentée avait mis plus de deux ans. En effet, en 2014 et 2015, onze mille personnes sont mortes d’Ebola en Afrique de l’Ouest, principalement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria.

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