RDC : Kinshasa et Goma, des villes mortes, quelques leaders de l’opposition arrêtés

Les activités ont tourné au ralenti jeudi 30 novembre à Kinshasa. L’appel à manifester de l’opposition s’est transformé en ville morte. Toutes les activités ont été paralysées. Écoles, commerces et marchés n’ont pas fonctionné. Mais, les leaders de l’opposition et leurs partisans n’ont pas pu marcher. La police qui a sorti les gros moyens, a étouffé toutes les tentatives de manifestants.

Quelques leaders qui ont tenté de braver cette interdiction, ont été interpellés. Le cas de Martin Fayulu, Jean Marc Kabund, Jean Bertand Ewanga et du député Olivier Endundu. Ils seraient acheminés au quartier général de la police ville de Kinshasa. Les alertes d’Abraham Lwakabwanga ont inondé les réseaux sociaux.

« Jean Marc Kabund et  Martin Fayulu arrêtés par la Police et emmenés vers une destination inconnue après avoir tenté de marcher avec une centaine de combattants sur le Blvd Lumumba vers l’échangeur de Limete ». Abraham Luakabuanga. Secrétaire National Adjoint du DCIM de l’UDPS et Porte Parole du Président Felix Tshisekedi.

« Le Député National Olivier Endundo, vient d’être arrêté alors qu’il marchait en compagnie de quelques combattants notamment sa cousine, et ont tous été transférés à l’I.P.K ». Abraham Luakabuanga. Secrétaire National Adjoint du DCIM de l’UDPS et Porte Parole du Président Felix Tshisekedi.

Entre-temps, le chef du Rassemblement, Félix Tshisekedi a été « séquestré » à sa résidence à Limete. Il a été empêché de sortir de la maison, dénonce l’un de ses proches, Me Péter Kazadi. Dans cette situation de tension, les journalistes ne sont pas aussi épargnés. Depuis mercredi soir, le journaliste Daniel Safu a été arrêté à la Légion de la Police d’intervention rapide. Aujourd’hui, la journaliste Rachel Kitsita a été aussi interpellée, pendant deux heures, avant d’être relâchée.

Goma dans la partie Est du pays, la ville était presque morte. Les commerces n’ont pas ouvert comme aussi les écoles. Sauf en début d’après-midi où la situation s’est un peu détendue. Sinon aux premières heures du matin au quartier Majengo, il y a eu des heurts violents entre la police et les partisans du Rassemblement. La police a rétabli l’ordre public en usant de gaz lacrymogènes. comme à Kinshasa, on parlé aussi de quelques arrestations.

Dans tous les carrefours de la ville, on assiste à un fort déploiement des forces de l’ordre. Il s’agit, selon le chef de la police du Nord-Kivu, de prévenir des éventuels débordements.

Le mardi 28 novembre dernier, 22 jeunes du quartier Majengo avaient été interpellés par la police. Malgré les protestations, ils n’ont toujours pas été libérés, selon un membre de la société civile locale.

 

 

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