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Réformes de la CAF: Constant Omari rejette toute pression étrangère
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Le Vice-Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), le RDCongolais Constant Omari, qui a accordé une interview à l’Equipe mardi, a rejeté toute pression étrangère aux réformes de la CAF qui ont abouti entre autres à organiser la compétition en juin-juillet et à augmenter le nombre d’équipes de 16 à 24.
L’actuel président de la Fédération congolaise de Football ((FECOFA), a déclaré aux journalistes français: » Il n’y a pas eu de pression mais il fallait résoudre un problème majeur. le joueur est payé par son club, il veut se rendre disponible sans affecter son contrat et nous devions mettre le joueur justement au centre de nos préoccupations (…) Le Cameroun a remporté la dernière CAN mais en étant amputé de plusieurs membres. La commercialisation de cette compétition implique la présence de toutes les grandes vedettes du foot africain. Ce sont eux qui lui donnent la valeur ajoutée ».
A la question de l’augmentation du nombre d’équipes, qui passe de 16 à 24, dès la CAN 2018 au Cameroun, et qui semble d’ailleurs donner des aigreurs d’estomac aux autorités du pays hôte, Omari est formel: « Il fallait ouvrir la base et permettre au maximum de pays africains de participer à la CAN. Cela va pousser les grandes nations qui commençaient à stagner. Le Nigéria ne s’est pas qualifié lors des deux dernières CAN: ce fut une alerte. Et regardez le Zimbabwe, le Botswana ou le Malawi, qui progressent ». Il n’empêche qu’au pays de Paul Bya, cette réforme n’est pas vue d’un très bon oeil, le président de la Fédération camerounaise de Football, déjà très énervé par la pression que mets la haute direction de la CAF pour la préparation de la compétition soupçonne une volonté cachée de retirer au Cameroun l’organisation de la fête du foot africain.