Sénégal – Mauritanie : bientôt le pont de Rosso, un trait d’union entre Dakar et Nouakchott

C’est officiel maintenant. Coup d’envoi des travaux du pont de Rosso dès janvier 2018 . C’est le gouverneur de Saint-Louis du Sénégal qui en a fait l’annonce cette fin de semaine. Une bonne nouvelle pour les milliers de riverains du Fleuve Sénégal qui pourront l’emprunter dès 2019 en leur évitant ainsi les longues files d’ attentes et autres tracasseries de la traversée des 2 rives. Ce joyau coûtera aux contribuables sénégalais plus de 57 milliards de FCFA grâce aux fonds de la Banque Africaine de Développement et de l’Union Européenne. Pour les observateurs, ce pont est un trait d’union entre Dakar et Nouakchott et au delà des capitales du corridor transsaharien.

Les sénégalais et mauritaniens l’ont rêvé depuis très longtemps bien avant les frontières héritées de la colonisation, un pont entre les 2 pays. Rosso, ville frontalière, est mieux placée pour concrétiser ce v?u pieux des dirigeants actuels Macky Sall et Ould Aziz. Nul doute que les tracasseries de toutes sortes pour les riverains sénégalais ont hâté les décisions politiques. Le coup d’envoi des travaux est prévu dès janvier 2018. Une bonne nouvelle annoncée cette fin de semaine par le gouverneur de Saint-Louis du Sénégal en présence de l’Ageroute. Sénégalais et mauritaniens pourront dès 2019 parcourir les 8 km pour vaquer à leurs occupations et perdre ainsi moins de temps pour les files d’attentes surtout pour les véhicules de transports et particuliers. Côté sénégalais c’est un ouf de soulagement des riverains qui avaient marre assez souvent du dysfonctionnement du BAC et le diktat entre-autres des piroguiers pour les traversées. Un pont de l’amitié entre les 2 pays, vieille de plusieurs siècles, qui coûtera aux contribuables sénégalais plus de 57 milliards de FCFA grâce aux fonds de la BAD et de l’UE. Le pont de Rosso permettra ainsi des connections routières plus rapides entre Dakar et Nouakchott et au delà des autres capitales du Maghreb avec en toile de fond le corridor transaharien de Tanger à Nouakchott en passant par Dakar jusqu’à Lagos. Cette interconnexion du réseau routier impactera sur l’économie de la sous-région et permettra aux voyageurs de gagner du temps, à moins que les mêmes règles de bon voisinage soient appliquées des deux côtés du Fleuve Sénégal. On n’arrête pas le progrès.

Bakala Kane

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